dimanche 11 décembre 2011

CHASSE DU DRAGON AU PAYS DU ROI ARTHUR

Depuis déjà bien des lunes, les ménestrels et les conteurs racontent cette grande légende de la chasse au Dragon en Bretagne. Dans les grandes salles d’apparat des Châteaux, se trouve toujours une tapisserie qui met en valeur une grande scène de Chasse. Bien des chevaliers se tournent vers cette quête, et même s’ils ont le cœur pur, ils sont encore trop nombreux à penser que la bête se jette sur tout et n’importe quoi. Pour pouvoir partir à sa poursuite je vais vous donner quelques pistes que j’ai pu écrire dans un grimoire au grée de mes rencontres avec des Chevalier  aguerris dans le noble Art de la Chasse du Dragon.
Il me semble important avant de commencer de vous parler de la bête. Dans les terres du milieu où se trouve mon Duché, l’animal est un grand prédateur. Le plus gros Dragon était une bête de 1.22m, une magnifique femelle. L’animal aime se reproduire en début de la belle saison après les grands froids. Cette période n’est pas fixe, elle est fonction des températures.  Le Dragon se nourrit de poissons et autres batraciens, il n’est pas rare d’entendre parler d’un Dragon ayant mangé une vache s’abreuvant au bord d’un canal ou des étangs !! Si ! Mon Bon Seigneur, je tiens cette histoire d’un Homme sérieux et respectable.

Les armes du Dragon sont nombreuses ; se dresse dans sa mâchoire une véritable salle d’armes où seraient exposés plus de 750 dents tranchantes comme des lames d’épées. Son corps a été taillé pour la vitesse, ses couleurs lui permettent de se confondre dans la végétation aquatique.  Le Dragon est une véritable catapulte, il est rapide sur courte distance, avec un magnifique démarrage digne des plus belles montures Maure.  La bête n’attaque pas pour rien, si elle veut attaquer pour tuer, elle le fait avec le plus grand talent !! On parle souvent d’une bête ayant raté sa victime ;  j’aime à penser plutôt qu’il ne supporte pas les intrus sur son territoire, le Dragon est un joyau de nos eaux, il est difficile de croire que la bête puisse rater son objectif. L’animal aime prendre possession d’un bras mort d’un vieux canal ou d’une zone calme et lugubre.  L’été, lorsque les eaux ne sont plus assez hexogènes, l’animal vient dans son relais de chasse secondaire. Il préfère les zones comme les déversoirs et les sources d’eau fraiche, où la nourriture est abondante. Dans les étangs, il profite des nénuphars pour avoir de l’ombre.

Si,  après ce descriptif, vous vous sentez encore le courage de l’affronter, il va falloir aller chercher vos armes pour le combattre. Il vous faut une Escalibur !! Une arme fiable, qui saura brider l’animal lors de vos combats, et pas une de ces pseudo en acier non trempé. Mon Escalibur est une arme redoutable, réalisée par un facteur  Scott ‘land, ses mensurations sont généreuses : 8.8P pour soie de 10 avec une action de pointe qui me permet de me battre avec les plus gros et surtout de pouvoir lancer des serpentins de belle taille. N’oubliez jamais sa taille, n’oubliez jamais non plus sa salle d’armes et encore moins de ne pas rendre le combat trop long, et pour finir les zones où la bête se trouve sont bien souvent parsemées de pièges et de végétation. Alors pas de chasse au Dragon sans une Escalibur en soie de 8 minimum par respect pour ce grand Seigneur de nos eaux. Il vous faut aussi un enrouleur de soie qui n’a pas une grande importance, il est préférable qu’il soit large et grand, nous lui demanderons juste d’avoir un vrai frein fiable, j’utilise un enrouleur qui a été réaliser en 1680 par un grand Sage. Pour la soie, il vous faut un de ces modèles spécial pour dragon «PIKE» (je ne connais pas l’origine de ce mot probablement du vieux du grand nord).
Il me reste encore à vous parler de la jonction entre cette soie et son serpentin. Il ne faut toujours pas perdre de vue que l’animal aime vraiment la bagarre et aussi que les serpentins sont gros selon certains les modèles queJ’utilise, et ce comme mes Compagnons d’armes, du cheveu  Korrigans qui a la particularité d’être transparent. A l’extrémité de ma soie, je mets un connecteur de soie avec une boucle puis il vous faut un cheveux  de Korrigan d’âge moyen 60/100 an, d’une longueur de 1.5m, puis un autre cheveux d’âge plus jeune de type 30/100 d’une longueur de 25 cm pour créer une section de rupture au cas où mon serpentin voudrait s’accrocher au fond à une branche (ils sont fourbes et très rusés pour retrouver leur liberté). Pour finir et là beaucoup plus compliqué à trouver, il vous faut un cheveu de Korrigans du pays de Rio “Heavy shock tippet “, encore un mot d’origine du vieux Breton, il est spécial car il vient d’un très vieil Korrigan avec des cheveux très gros et résistants à la salle d’arme de notre Dragon. J’aime prendre le modèle en 80/100 !! Pas pour la résistance, plus pour la rigidité qui permet de ne pas perdre d’énergie lors des lancers.
Maintenant je vous propose une petite histoire de chasse au Dragon. Il faut fermer les yeux, nous sommes à la fin d’un grand repas dans le Château de Meno, Se trouvent là devant nous les plus grands Chevaliers de l’ordre du Dragon, s’approche un conteur qui tient entre ces mains un grimoire.
-Cette quête a eût lieu dans les terres du Milieu, un jeune chevalier raconte sa flamme pour cette noble bête.
Il n’y  a pas de mot pour vous décrire le bonheur d’une attaque d’un Dragon sur un serpentin. Cette sensation de le voir arriver du fond des abysses, en un éclair. Je ne peux plus quitter les lieux qu’il fréquente. Des lieux toujours très mystérieux, le genre de secteur où il ne fait pas bon trainer si vous êtes une ablette égarée. Et cette attaque qui vous glace le sang, l’impact est lourd et rageur, le serpentin est dans sa gueule armée de 700 dents qui ne lâchera rien. Dans une grande gerbe d’eau il sonde avec force vers le fond, d’un geste ferme et sûr vous ferrez, un grand coup avec la soie …
Il est trop tard pour lui, il est bel et bien attrapé, sauf que… le grand Dragon est fier, il va se battre comme un diable pour tenter de se libérer. L’animal est puissant, il sonde et en un éclair, il sort de l’eau de tout son long, il donne des grands coups de tête en suspension dans l’air. Sa tête est encore plus grosse que dans l’eau, il montre ses branchies rouge sang, non il ne se laissera pas faire.
Il retombe dans l’eau dans un grand bruit sourd !! Et il re sonde direction un arbre immergé, il faut le contrer ou la chasse va mal finir. Vous le bridez  pour qu’il change de direction, les secousses dans votre bras sont puissantes, et là enfin il change de direction en un grand saut.

Il est beau ce Dragon.
Puis il se rend dans un ultime rush de fierté, il est trop fatigué, il se rend. Sa gueule est énorme, le streamer fait ridicule dans cette mâchoire puissante, et pourtant il est monté sur un 8/0 !!
Il est temps de le débarrasser de ce corps étranger, cette chose qui lui  a joué un mauvais tour, planté dans sa mâchoire, sans ardillons : le retour à son élément est facile, il ne quittera même pas l’eau.
Il vous regarde, vous le regardez, oui il reviendra se battre avec vous !! Ne pensez jamais que vous avez gagné ; le grand Dragon est plus fort que vous.
Puisqu’il viendra encore cette nuit dans votre sommeil avec une grosse bataille où une fois de plus il gagnera, car il était d’une taille à faire peur au plus courageux des Chevaliers que nous sommes tous au fond de nous.
Pour votre plus grand bonheur
L’épisode 1 de notre histoire de la chasse au Dragon se finit sur cette petite histoire, puisse t’elle juste vous avoir donné l’envie de venir vous présenter devant lui le cœur pûr pour le combattre.
Mac-Xav


Il n’est de meilleure contrée pour cette chasse
Que nos terres

Par tout temps équiper de notre Escalibure
Chevauchant notre monture
A la recherche du Graal
Il est de légende
Que dans sons élément il retourne
Breiz
Just Dragon Fly
A+ Xavier

Aucun commentaire: